ECOLO: maintient son vote « contre » le budget car il s’agit du 6ème budget (sur les six qu’en comprenait la législature 2006-2012) qui est présenté avec un mali. (Le Bourgmestre se félicite que cette année ça ne soit qu’un négatif de 200.000€, le plus faible négatif de la législature).

De plus, il est émis par un groupe politique en majorité absolue où aucun autre parti présent au Conseil n’a jamais eu voix au chapitre dans aucun des budgets. Il n’y a donc pas lieu qu’un parti qui n’a jamais été consulté apporte son soutien à un tel budget. De plus, ECOLO n’a jamais retrouvé dans ces budgets les accents qui lui sont chers, notamment en termes d’environnement et des organes chargé de promouvoir sa protection comme la « Commission Climat » qui a été vidée de sa substance après le départ de Luc Schoukens.

 

Le Bourgmestre explique qu’en 2012, des charges d’emprunts ne devront pas être immédiatement supportées car il s’agit de 3 emprunts ouverts juste en fin d’année 2011, ce qui a pour conséquence qu’à court terme, ces charges ne seront pas immédiatement calculées, ce qui améliore virtuellement la photographie du budget 2012 à l’instant du Conseil.

Le Bourgmestre indique que les crédits ont été ouverts pour les chantiers du terrain de football, des berges de la Senne et le chantier de la Grand place. Le budget ordinaire présente un solde négatif d’un peu plus de 200.000€ et se félicite qu’il s’agisse du budget le moins en négatif de toute la législature.

L’Entente Communale indique qu’elle surveillera l’évolution de la dette pour 2013, 2014 et 2015

Le Bourgmestre annonce qu’entre 2013 et 2017, on arrivera à une réduction de l’ordre de 500.000€ de la charge d’emprunt. La commune a une dizaine d’emprunts chez ING qui se terminent dans les 2 ans à venir.

Le Bourgmestre aborde des éléments nouveaux au budget : la révision des chiffres par Dexia, quelques factures additionnelles (entretien du Proxibus, assurance Ethias, facture d’abribus). L’Entente Communale se demande comment débattre en public d’un budget que l’on propose la veille de la séance aux Conseillers. Ca risque d’entrainer l’analyse très loin. Une des modifications éventuelles proposée est la réaffectation de la chapelle de l’hospice. L’Entente pense pouvoir dire en dehors des éléments nécessaires au bon fonctionnement de la commune que la majorité présente un budget avec son impact de sa politique et par conséquent, il lui incombe quelque part de prendre ses responsabilités. Dans ce cadre là, compte tenu de la problématique, ça n’est pas du ressort de l’Entente Communale, qui invite à se rappeler de son commentaire de décembre qui disait qu’il était important de se comporter en conseiller responsable. En aucun cas, on n’envisage de bloquer les investissements ni à l’ordinaire ni à l’extraordinaire : l’Entente Communale votera donc l’abstention.  

Le Bourgmestre indique qu’au point 2012 33, après une réunion avec les représentants de l’Institut du patrimoine wallon, la situation a été revue : l’engagement financier concernant le bureau d’étude chargé de la mission a été pris mais pas d’engagement du marché financier en 2012 car il n’y aura que très peu à honorer  (4 ou 5 esquisses dont le lauréat, ça représentera 4 à 5 000 €). On modifie l’article relatif au prix du concours d’esquisse et pas la totalité du marché à savoir 160 000€.

Le Premier Echevin indique qu’il souhaite obtenir des explications sur 2 points :
–    Pour la chapelle l’explication vient d’être donnée.  
–    Il demande pour le remplacement du car scolaire d’inscrire une modification budgétaire ultérieurement. On parle de l’achat d’un car d’une valeur de 185.000€.

Le Bourgmestre informe que l’explication a été évoquée en Collège. Le car tombe plus que régulièrement en panne et les pannes commencent à être de moins en moins réparables. En décembre, on a pu réparer, mais ça a coûté cher. Il est encore tombé en panne aujourd’hui (une sorte de fuite). Le Collège a décidé de prendre les devants. On est conscient que c’est une somme importante. On préfère jouer le principe de précaution pour conclure le marché rapidement pour ne pas avoir à louer trop longtemps. Louer avec chauffeur coûte 400 à 500 € par jour. En ne prenant en compte que les jours ouvrables ça reviendrait à 7 à 9 mois de location. C’est le calcul qui a été fait par les services pour avoir le choix le plus efficient dans l’intérêt des citoyens.

Le Premier Echevin indique que d’autres projets à l’extraordinaire sont tout à fait utiles : châssis dans les écoles, égouttages,  asphaltage, etc.

L’Entente Communale indique qu’elle regrette l’information tardive donnée ce soir et en séance. On aurait pu demander le report du point mais dans le respect de la population, on préfère ne pas bloquer le vote. Ce sont des données que nous n’avions pas avant la séance.

Le Premier Echevin indique qu’il ne comprend  pas comment ces informations arrivent si tard et il explique que la Commune élabore son budget en fin d’année et donc qu’il n’est pas normal que ces informations soient transmises si tard à au Conseil Communal.

Le Bourgmestre indique qu’il peut polémiquer si les Conseiller le souhaite, ces informations sont parvenues très tard vu l’engagement d’ouverture de crédit après le dernier Conseil Communal de décembre une information a été demandée à Dexia et ils ont fourni le tableau souhaité la veille du Conseil Communal.

ECOLO:

nous pouvons donc nous réjouir d’apprendre que la maîtrise du calendrier du budget communal dépende dorénavant de l’agenda de Dexia…

L’Entente Communale insiste sur le fait qu’on se dise clairement que la diminution de charges d’emprunt n’est due qu’à un étalement dans le temps. De toute manière la commune aura à rembourser ces emprunts.  Et que pour l’Entente Communale, il est hors de question de créer des difficultés dans le quotidien de la commune. L’Entente confirme une nouvelle fois qu’elle s’abstiendra sur ce budget.

ECOLO maintient son vote « contre » le budget car il s’agit du 6ème budget (sur les six qu’en comprenait la législature 2006-2012 qui est présenté avec un mali. (Le Bourgmestre se félicite que cette année ça ne soit qu’un négatif de 200.000€, le plus faible négatif de la législature). De plus, il est émis par un groupe politique en majorité absolue où aucun autre parti présent au Conseil n’a jamais eu voix au chapitre dans aucun des budgets. Il n’y a donc pas lieu qu’un parti qui n’a jamais été consulté apporte son soutien à un tel budget. De plus, ECOLO n’a jamais retrouvé dans ces budgets les accents qui lui sont chers, notamment en termes d’environnement et des organes chargé de promouvoir sa protection comme la « Commission Climat » qui a été vidée de sa substance après le départ de Luc Schoukens.

Le Bourgmestre indique qu’il n’a pas d’accointance particulière avec Dexia surtout au vu des derniers événements, mais le profil de la commune qu’il a découvert en même temps que le Conseiller, il n’en a pas la même lecture de la charge d’emprunt que les Conseillers d’opposition.
D’ailleurs, il dit qu’il croit avoir lu dans les traits du visage de Jean-Claude Piccin que le profil dressé par Dexia était satisfaisant.

Jean-Claude Piccin, de l’Entente Communale, qui a lui-même été Echevin des finances dans le passé, dit qu’on peut trouver que les choses sont valables sans pour autant faire de l’opposition imbécile. Il demande d’être sérieux car il est évident que la Commune va souscrire de nouveaux emprunts dans les années à venir.Le Premier Echevin vient de parler du bus, ça représente un nouvel emprunt !

Le Premier Echevin indique que la charge des salaires lui paraît sous-évaluée au vu de ce qui est indiqué au budget.

Le Bourgmestre indique que les services communaux essaient de chiffrer les demandes d’interruption de carrière, les départs, les maladies, etc. À partir de là, il a été opéré un rabotage des frais salariaux et on a constaté que cette opération a été pertinente. La tutelle a été consultée préalablement et l’avis a été positif. Cependant, c’est légitime de s’inquiéter de savoir si les gens seront bien payés. Les crédits budgétaires relatifs aux salaires sont bien les seuls qui peuvent être dépassés quand bien même il n’y aurait pas assez de crédit. C’est les seuls cas où les crédits peuvent être dépassés. La prise de risque n’est donc pas importante vu les 2 verrous. Le personnel communal sera bien évidemment payé en tant et en heure.

Le Premier Echevin informe que la première modification budgétaire aura lieu en mai et il demande au Bourgmestre de  s’engager à transmettre la budgétisation de la masse budgétaire totale à ce moment.

Le Bourgmestre de répondre que transmettre la totalité du montant serait sortir de la philosophie qui est la sienne.

Le Premier Echevin confirme qu’en mai, les chiffres qui sont présentés ici auront été dépassés.

Jean-Claude Piccin de l’Entente Communale informe qu’en faisant de la sorte, la majorité s’écarte de l’esprit de la gestion financière d’une commune vers une philosophie commerciale. Il y a des décrets et circulaires qui cadrent les choses de manière telle que les dépenses de personnel sont à présenter de manière complète.

Le Bourgmestre indique que le Secrétaire Communal et lui étaient à un Collège de police et cette technique est appliquée par 2 communes de la zone. Effectivement, par rapport au privé, on applique une gestion fine dans les finances et les ressources humaines (et il prend soin d’indiquer qu’il ne parle pas de gestion par la terreur comme d’aucun l’insinue). En plus une de ces communes est sous tutelle.

Jean-Claude Piccin de l’Entente Communale constate qu’avec les transferts de l’extraordinaire vers l’ordinaire, c’est la réserve de la commune qui se vide lentement mais sûrement.

Le Bourgmestre répond qu’il est un « stakhanoviste » de service et qu’il aime approfondir les choses.

ECOLO:

Le stakhanovisme était une campagne de propagande soviétique en URSS faisant l’apologie d’un travailleur très productif et dévoué à son travail. Le terme provient du nom du mineur « de choc » Alekseï Stakhanov qui, dans la nuit du 30 au 31 août 1935, aurait extrait 102 tonnes de charbon en six heures, soit environ quatorze fois le quota demandé à chaque mineur. Ce record avait été décidé par le gouvernement soviétique sous Joseph Staline pour servir de modèle aux autres salariés, afin qu’ils travaillent plus et si possible qu’ils dépassent les cadences et les quotas de travail imposés.

Le stakhanovisme s’inscrit dans une politique tentant d’accroître la productivité par un contrôle plus sévère des travailleurs.

Un terme prononcé par le bourgmestre pas si anodin que cela. Nous estimons que le choix de certaines terminologies en séance publique du Conseil Communal pourrait être plus approprié car pas étonnant dés lors que le Bourgmestre imagine que d’aucun pense de lui qu’il dirige par la terreur. Paradoxalement, une terminologie qui peut rassurer Monsieur Piccin car le Stakhanovisme n’était pas vraiment, selon ce que nous en savons, en ligne avec la société commerciale capitaliste).

 

Le Bourgmestre de rappeler que Dexia a bien dit qu’il n’y a pas de boni à l’ordinaire cumulé. Nous allons constituer un fonds de réserve ce qui n’a jamais était fait par les autres échevins des finances dont Monsieur Piccin a fait partie. De 2000 à 2005, nous avions des budgets qui présentaient des mali de 200, 300, 400, 500.000€. Et au terme du compte, il arrivait qu’on ait 500.000€ de boni. Vous appelez ça de la maitrise budgétaire ?

ECOLO : le Bourgmestre omet de dire qu’il était également Echevin dans la mandature de 2000 à 2005 et qu’à ce titre, il siégeait à toutes les séances du Collège Communal et avait donc voix au chapitre au moment des discutions budgétaires.

Le Bourgmestre s’insurge : un volant d’un million voire plus ! On va encore dire que je « pipolise » mais je ne vais pas présenter le budget de mon ménage avec un mali de 10.000€ avant de commencer l’année et finir l’année avec un boni de 10.000€ !  A une époque, on a même licencié du personnel parce qu’on pensait qu’on allait droit dans le mur et tu étais Echevin (en désignant Monsieur Piccin de l’Entente Communale).

ECOLO: et vous aussi Monsieur le Bourgmestre!

La majorité a décidé cette législature-ci d’investir beaucoup d’argent pour mettre à profit cet argent thésaurisé au service des citoyens.

Le budget est approuvé au terme de ces débats.