Les C.U.P informent qu’elles ne peuvent rien entreprendre par rapport aux camions non bâchés. Qu’une fois que le camion est sorti de sa propriété, elle n’a plus aucune prise sur eux. Pourtant, il semble que les C.U.P, se soient engagées à ce que ces camions soient bâchés et qu’elle ne respecte dés lors pas cet engagement. Là aussi, il ne semble pas envisageable d’octroyer un quelconque nouveau permis tant que les C.U.P n’auront pas prouvé qu’elles respectent ce à quoi elles se sont engagées.

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Le Comité de suivi des carrières de Bierghes s’inquiète à juste titre de la différence entre le discours et la réalité : « pourquoi devrait-on croire les bonnes paroles des carrières alors qu’elles ne respectent pas les engagements qu’elles prennent et ce qui leur incombe en termes de respect des normes et de la loi sur le bâchage des camions (prévu dans la demande de permis). »

Il y a pourtant différents moyens d’action :

 

=> Les C.U.P indiquent qu’elles transportent 35% de leur production par péniches. Nos collègues de la locale ECOLO de Lessines nous informent qu’elles ne le font absolument pas par bonté de cœur mais uniquement parce que certains de leurs clients imposent ce mode de transport dans leur cahier de charge ! Nous ne voyons pas pourquoi les C.U.P ne pourraient pas faire de même avec les entreprises de transport qui viennent livrer chez eux : pas de bâche, pas de contrat !

=> Nous demandons le respect strict de l’article 45.1 du code de la route : Pour l’instant, ce code de la route prévoit (article 45.1.) que «le chargement d’un véhicule doit être disposé de telle sorte que, dans des conditions de routes normales, il ne puisse constituer un danger pour le conducteur, les personnes transportées et les autres usagers; traîner ou tomber sur la voie publique. » Dès lors, les camions roulant sans bâche ne sont-ils pas déjà en infraction? C’est l’avis de Fabrice Delaunoy, directeur granulats à CCB (Carrière de Gaurain) : «Selon moi, l’émission de poussières sur la voie publique s’apparente à une perte de chargement. Cela provoque des désagréments et peut être verbalisé.» – Source Vers l’Avenir (Octobre 2010).

L’administration communale, via la zone de police, peut-elle dés lors étudier la possibilité de verbaliser sur base du non respect du code la route ?