Garantir à chacun un cadre de vie où il fait bon vivre en toute sécurité

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Publié le 30 Mai 2012
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La commune dispose de la plupart des leviers pour améliorer le cadre et la qualité de vie dans les quartiers et les villages. En concertation avec les citoyens, il est possible d’aménager un quartier, une place, un square pour le rendre plus agréable, plus sûr, plus accueillant pour tous. La rue et les espaces publics doivent être pensés pour favoriser la rencontre, l’échange, le rapprochement entre les différents usagers, toutes générations et origines confondues.

Pour les écologistes, vivre dans un climat de sécurité est un droit absolu. Chacun doit pouvoir vivre et se déplacer dans son quartier ou son village sans craindre pour son intégrité physique ou morale.

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Avec Ecolo pour

créer de la convivialité dans les quartiers… Créer du lien social pour prévenir l’insécurité est au centre de nos préoccupations. Soutenir les acteurs citoyens et associatifs pour développer une vie de quartier ; multiplier et embellir les lieux publics, entretenir, créer et valoriser des aménagements de qualité (mobilier urbain), des cheminements piétonniers et cyclistes protégés, éclairés et verdurisés), autant d’actions qui accroissent le plaisir d’habiter dans tous les quartiers. – accorder la plus grande attention à la propreté… Installer des poubelles, les entretenir, nettoyer les rues, les espaces publics, les trottoirs ou lutter contre les incivilités contribuera également au sentiment de sécurité.
organiser le travail de la police et définir ses priorités en fonction des réalités de terrain… Il n’est pas possible de garantir la sécurité de tous sans organiser le travail de la police, définir ses priorités en fonction des réalités de terrain et lutter contre les incivilités. Ecolo veut renforcer la police de proximité, notamment en multipliant les patrouilles non motorisées, en renforçant la présence des agents de quartier dans les villages et les quartiers dans de larges plages horaires, ainsi qu’en organisant la participation des policiers à la vie de la communauté.
garantir le respect des règlements de police administrative des communes… Un travail de collaboration étroite entre la police et les agents constatateurs et sanctionnateurs de l’administration est indispensable pour s’assurer que les incivilités soient constatées et sanctionnées et permettre de lutter contre le sentiment d’impuissance et l’impunité dont bénéficient parfois certains contrevenants.
assurer la sécurité routière… Les comportements inappropriés, agressifs et dangereux au volant sont problématiques et considérés comme tels par plus de la moitié des Wallons et Bruxellois. Ecolo veut les combattre et intégrer la « sécurité routière » et la mobilité douce dans toutes les décisions en matière d’aménagement du territoire et dans les aménagements routiers.

Ecolo le fait

A Enghien, Ecolo a fait de l’axe « vie de quartier et citoyenneté » du Plan de cohésion sociale une priorité. Les comités contribuent à la dynamisation et à la solidarité dans les quartiers mais ils sont aussi devenus des partenaires privilégiés pour la commune qui tend à les responsabiliser (collaboration pour l’entretien des espaces verts), les consulter (circulation locale, embellissement des quartiers) et les soutenir. Cette dynamique a entraîné une augmentation importante du nombre de comités de quartier.

A Ottignies-Louvain-la-Neuve, les autorités comme la population s’inquiétaient de l’évolution de la délinquance, qui devenait progressivement comparable à celle des grandes villes. Des mesures concrètes s’imposaient. En termes de prévention, la « cellule de développement communautaire » a réorienté son travail vers un accompagnement individualisé des jeunes en rupture. En termes de répression, le plan zonal de sécurité a identifié six priorités -dont la lutte contre les bandes urbaines- avec de très bons résultats à la clé. D’une manière plus globale, la commune a opté pour une stratégie de sécurité intégrée et intégrale, dont l’objectif est de faire de la sécurité l’affaire de tous, et pas uniquement des services d’ordre. Cette approche privilégie le dialogue avec tous les acteurs concernés. Elle a, par exemple, apporté des résultats positifs sur des questions comme la délinquance liée à l’alcool.

A Namur, depuis 2006, l’objectif est de « retrouver le plaisir de la rue », notamment en réduisant la pression du trafic automobile et en garantissant un partage plus équitable de l’espace public entre tous ses usagers.
Une nouvelle vision de l’aménagement du territoire est privilégiée, articulée autour de l’écomobilité : parcs-relais pour éviter de saturer le centre ville avec du stationnement de longue durée, lignes de bus structurantes, plus de déplacements à pieds et à vélo, gare intermodale au cœur de la ville, zone 30 dans tout le centre ville et dans de nombreux quartiers et villages…

Les stations de voitures partagées rencontrent un grand succès et se multiplient. Les deux-roues se partagent aussi avec Li Bia Vélo, 240 vélos en libre service aux couleurs très namuroises. Ville pilote de Wallonie cyclable, la Ville aménage de nouveaux cheminements, dont un important Ravel urbain qui relie Namur et Jambes.

Près de 60 kilomètres de trottoirs créés ou rénovés permettent de sécuriser et améliorer le confort de tous les piétons. Les personnes à mobilité réduite n’ont pas été oubliées : les bordures du centre ville ont été abaissées, des balises sonores permettent de guider les malvoyants, …
Les abords d’écoles et « dépose minute » ont été sécurisés pour garantir le « chemin des écoliers »…

A Etterbeek, pour lutter contre la violence faite aux femmes, des actions de sensibilisation ont été menées ainsi que des formations à la prévention à l’agression organisées à l’attention des femmes.