Programme communal pour la sécurité
LA SECURITE : Pour une vraie police de proximité et davantage de concertation
avec les acteurs de terrain
ECOLO Rebecq est en faveur d’une police de proximité, à l’écoute du citoyen, plutôt que pour des mesures répressives qui n’entraînent pas le changement de comportements à risque. Concernant la vidéosurveillance, ECOLO considère qu’en dehors d’un impact sur la sécurité routière, elle est peu efficace. Elle n’éliminera pas les délits impulsifs et ne pourra les prévenir. Elle sera d’une aide minime pour la répression. Elle créée, en outre, abusivement, un sentiment de sécurité. Le coût de la vidéosurveillance est également énorme aussi bien en ce qui concerne l’achat de caméras que pour leur entretien et la formation du personnel.
Nos priorités :
=> Pour une vraie police de proximité
=> Pour une vraie concertation avec les acteurs de terrain
=> Pour une meilleure sécurité routière
Nos propositions concrètes :
Pour une vraie police de proximité
– Réinvestir massivement dans une véritable police de proximité
– Multiplier les patrouilles non motorisée
– Assurer une présence policière dans les villages et quartiers et dans les lieux générateurs de nuisances
– Encourager les policiers de quartiers à participer à la vie de la communauté (fêtes de village, réunions de quartiers) pour renforcer les liens entre police et citoyens
– Relancer la lutte contre les assuétudes (alcool, drogues, médicaments) par un travail avec la Maison des jeunes, des écoles et le Plan de cohésion sociale communal
– Lutter contre les petites incivilités (tags, dépôts clandestins, vandalisme) à la fois en les poursuivant et en les prévenant
– Créer des espaces d’expression pour les arts urbains
– Mener des campagnes d’information et de sensibilisation pour prévenir les incivilités
Pour une vraie concertation avec les acteurs de terrain
– Soutenir l’action des services d’aide en milieu ouvert (AMO), des éducateurs de rue et des animateurs de la Maison des jeunes en termes de prévention des incivilités
– Travailler sur le climat d’insécurité subjectif en expliquant le bien fondé de la limitation de l’éclairage public la nuit
– Ne pas nier les problèmes, ni les régler par des mesures simplistes et peu efficaces à long terme (couvre-feux, boîtes ultra-sons) mais les gérer par la prévention en impliquant tous les acteurs concernés (éducateurs, policiers, agents de quartier). S’il doit y avoir répression, l’utiliser de manière claire et pédagogique
– Former le personnel de police communal et les intervenants sociaux aux questions de violences familiales et conjugales
Pour une meilleure sécurité routière
– Prendre systématiquement en compte le facteur sécurité routière en matière d’aménagement du territoire
– Tenir compte de la mobilité douce dans tous les aménagements routiers
– Réparer les trottoirs dégradés
– Renforcer la répression concernant le stationnement sauvage des véhicules automobiles
– Renforcer la prévention des comportements dangereux sur la route (vitesse, conduite sous influence, arrêts ou stationnements dangereux)
– Accroître les zones 30 et toutes techniques visant à ralentir la circulation dans les zones à risques (notamment aux abords des écoles), en concertation avec les acteurs concernés