Investir dans le lien social

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Publié le 30 Mai 2012
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La commune, c’est là que l’on habite, c’est là qu’on espère voir grandir et s’épanouir nos enfants. C’est d’abord là que les jeunes trouvent leur place, des lieux, des associations qui leur permettent de devenir les adultes de demain. C’est là aussi que petit à petit on apprivoise la vieillesse, sans que se détendent, espère-t-on, des liens tissés au fil de toute une vie. C’est enfin là, au CPAS, qu’on se retrouve après un accident de la vie, une rupture professionnelle, un décrochage social ; c’est là qu’on reprend pied, qu’on se remet en projet pour une émancipation retrouvé

Si la commune veut être pour chacun un espace de vie agréable et convivial, elle doit favoriser les conditions du mieux vivre ensemble en étant créatrice de services et en apportant son soutien à chacun à tous les moments de la vie.

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Avec Ecolo, pour

grandir près de chez soi… Les parents ont besoin pour leurs enfants de structures d’accueil de proximité et de qualité, crèche ou halte-garderie pour les plus petits, structures d’accueil extrascolaires pour les plus grands. La commune est à la barre, tant pour coordonner et soutenir les initiatives existantes que pour pallier les manques éventuels en devenant elle-même opératrice d’accueil.
soutenir un enseignement de qualité… L’école est un lieu d’apprentissage, mais aussi d’accueil et d’ouverture. La commune, en tant que pouvoir organisateur ou partenaire, est là pour soutenir enfants, pédagogues et parents, faciliter les ponts, susciter les collaborations, impliquer différents acteurs dans la vie de l’école. Elle se doit aussi de faire les choix les plus appropriés pour assurer, par exemple, la convivialité et l’entretien des bâtiments scolaires, la qualité de la cantine ou de la garderie, la vitalité du conseil de participation…
reconnaître la jeunesse dans ses besoins et spécificités… A l’échelon communal particulièrement se manifeste l’attente légitime des jeunes de disposer d’espaces réservés, d’activités spécifiques, d’une reconnaissance, source d’autonomie et d’émancipation. En soutenant les associations, en développant des infrastructures propres, en proposant ou en encadrant des activités spécifiques, la commune peut contribuer à renforcer leur identité et à éveiller leur responsabilité de citoyen-ne.
offrir aux aînés un cadre de vie de qualité… Avec l’augmentation de l’espérance de vie, la proportion de personnes âgées au sein de la société est appelée à augmenter. Il faut donc que la collectivité, commune en tête, veille à valoriser leurs compétences et leur savoir, s’investisse et appuie les partenaires associatifs pour permettre au plus grand nombre de bien vieillir chez soi et crée pour eux un cadre de vie sécurisant, agréable, solidaire, garant d’un maximum d’autonomie.
assurer l’accès à un logement de qualité à un prix abordable pour tous… Pour répondre aux besoins de ses habitants, tant en terme de quantité que de qualité ou d’accessibilité financière, la commune, en collaboration avec les Régions, doit mettre en place une politique volontariste de construction et de rénovation de logements publics. Elle apportera une attention toute particulière à la dimension énergétique et écologique dans la réalisation, la rénovation ou la gestion de ses logements et favorisera l’émergence de politiques innovantes (habitat groupé ou intergénérationnel, maisons kangourous, …).
renforcer l’action des CPAS… Pour répondre aux besoins sociaux les plus aigus mais aussi éviter aux citoyens sur le fil de la précarité d’y plonger, il est nécessaire de développer ou renforcer les actions sociales en fonction des besoins locaux : réintégrer socialement des personnes en difficultés ; aider les ménages précarisés à réaliser des économies d’énergie ; mener des actions socioculturelles en faveur des jeunes ; développer des politiques de maintien à domicile des personnes âgées, …
faire vivre les solidarités… Un quartier où l’on se préoccupe davantage de la dame âgée, isolée en période de canicule ou de grand froid, une école de devoirs qui naît de la rencontre entre une association, un comité de quartier et des bénévoles, c’est comme cela que s’exprime la solidarité chaude, celle qui fait que chacun se sent partie intégrante d’une communauté dans laquelle il a envie de s’investir. C’est en encourageant et en facilitant ces actions de solidarité, en renforçant la convivialité par l’aménagement de lieux de vie ou le soutien au bénévolat, que la commune peut, au-delà de ses missions premières d’action sociale, aider chacun à devenir acteur de sa vie et de ses changements.


Ecolo le fait

A Amay, la majorité a été à l’initiative de diverses actions qui ont permis de développer les solidarités pour répondre aux besoins des habitants. Ainsi, par exemple, une personne de l’administration, en collaboration avec le conseil des aînés, a recensé l’ensemble des personnes âgées pour leur permettre d’être aidées (par des bénévoles, les comités de quartier ou le cas échéant les services communaux) dans les moments critiques (canicule, grands froids, déneigements,…) et garantir ainsi leur sécurité.

A Schaerbeek, pour développer le respect entre tous les habitants, l’Echevine de l’Intégration sociale, de la Prévention et de la Solidarité développe des infrastructures de quartier qui permettent aux habitants de se rencontrer. 70 travailleurs sociaux ont été mobilisés dans 14 projets différents (médiation scolaire, prévention du décrochage, médiation sociale et de voisinage, soutien aux fêtes de rue…) et un partenariat permanent avec 40 associations locales est organisé (écoles de devoirs, cours de français et d’alphabétisation). Le festival de théâtre Mimouna rassemble chaque année, depuis 10 ans, près de 200 jeunes et 3.000 spectateurs de tous les âges. Par ailleurs, pour répondre à l’explosion des demandes d’aides sociales, la Présidente du CPAS a fait procéder à l’engagement d’un nombre important de travailleurs sociaux (+ 30%). Les actions qui ont été entreprises permettent de répondre aux besoins des habitants précarisés dans une dynamique émancipatrice : reconstruction d’une maison de repos ouverte à la vie du quartier, première ligne spécialisée pour permettre l’accès à l’énergie et de meilleures pratiques de consommation (aides financières couplées à une politique préventive en matière d’énergie), insertion socioprofessionnelle (accompagnement en matière d’emploi mais aussi pour permettre aux personnes de s’investir dans un projet de vie qui fasse sens pour elles), création du Pôle Participation sociale et citoyenne pour les primo-arrivants ; activités et ateliers collectifs du Pôle Culture ; accompagnement personnalisé pour l’apprentissage des langues…

Floreffe mise sur un accueil vert des petits. 1, 2, 3… Piano, la maison communale d’accueil de l’enfance du village, a choisi l’optique du développement durable. Le bâtiment a été rénové aux meilleurs standards énergétiques. Des conditions de vie saines, pour les enfants et le personnel, sont un fondamental de la nouvelle structure : isolation sonore, utilisation de produits écologiques et durables, de papier recyclé, tri sélectif…
Les citoyens ont été associés au projet dès sa conception et composent pour la moitié le Conseil d’Administration de l’asbl. Des rencontres ou partenariats avec les voisins, les commerçants, la bibliothèque, les écoles, les centres culturel et sportif sont organisés. Bref, une crèche résolument ancrée dans son environnement !