Nous avons récemment été interpellés par des riverains de la place de Wisbecq au sujet d’une lettre envoyée par l’administration communale au sujet des fêtes de quartier le 26 septembre 2011.

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Notre première surprise est que ce courrier ne pose des questions que sur la « Fête à Romain » et la « Fête de la Moisson » et qu’il ne parle pas de la fête des voisins (organisée par la commune) et des fêtes organisées à la salle de Wisbecq (qui rapportent de l’argent à la commune). Nous souhaitons savoir pourquoi une enquête vise ces fêtes là en particulier et pas toutes les autres. A notre connaissance, c’est une première.

Page 1 & page 2 du questionnaire d’enquête joint à la lettre.

Interpellation au Conseil communale du 19 octobre 2011.

 

 

 

Dans ce courrier envoyé, il n’est pas non plus mis qui sera chargé du dépouillement des réponses ni si des résultats seront donnés aux riverains et encore moins dans quel délai et sous quelle forme. On ne dit rien non plus à propos de l’objectif de cette enquête. Nous demandons que la Commune réponde également à ces questions lors du Conseil Communal du 19 octobre.

 

Des doutes également à propos de la forme de cette lettre où il est question d’un « petit référendum » alors que le formulaire correspond à une enquête et non à un référendum (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum ).

 

Les questions orientent vers une polarisation des réponses en « pour » et en « contre ». De plus, il n’y a aucune indication qui présente les activités mentionnées (et qui sont l’objet de l’enquête) et qui permettrait d’apprécier leur nature, leur objectif, leur histoire et leur pertinence citoyenne.

 

La Commune doit encadrer la vie citoyenne et assurer l’ordre public. Elle ne doit pas présupposer de désordre public là où il n’y en a pas ou peu. Elle ne doit pas reporter sur les citoyens des décisions d’interdiction éventuelle à prendre (car on entrevoit la suite : interdire les fêtes qui dérangent – le bourgmestre – et se cacher derrière les riverains que cela embête pour se justifier. De tels agissements ne vont certainement pas améliorer le « vivre ensemble » dans les quartiers. On ne voit pas plus la plus-value pour les citoyens d’avoir un bourgmestre licencié en sociologie quand il utilise des les techniques d’enquêtes en dépit du bon sens et à tout propos et mal à propos.